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Mais alors, qu'est-ce réellement qu'une zone inondable et quels inconvénients présente-t-elle pour le propriétaire d’un bien immobilier ? Savez-vous réellement, ce que cela implique pour la vente du logement et quels sont les éléments indispensables à connaître ? Bien’ici vous explique tout ce qu’il faut savoir avant de vous lancer dans la vente d'un logement en zone inondable.
La zone inondable est, selon la définition proposée par le site Georisques, un espace géographique "susceptible d'être naturellement envahie par l'eau lors des crues importantes d'une rivière". Il arrive en effet, que les zones inondables aient déjà été inondées, mais pour la plupart d’entre elles, il s’agit avant toute chose d’une mesure préventive visant à protéger les occupants des lieux, d’une gêne potentielle ou de réels dangers.
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Les zones inondables sont répertoriées dans le PPRNPi (Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles d’inondation) à travers une cartographie des zones à risque. Le niveau de dangerosité est classé par code couleur :
- Zone blanche : aucun risque. La construction de nouvelles maisons est possible.
- Zone bleue : risque léger. Il est alors possible de construire dans cette zone en appliquant certaines précautions pour protéger les futurs logements.
- Zones jaune, orange, violette et verte : risque d’inondations présent. Les spécificités de construction dans la zone concernée sont précisées dans le PPRNPi.
- Zones rouges et noires : risque important d’inondations. Il n’est pas possible de construire de nouvelles habitations dans cette zone.
Pour vendre une maison située dans l’une des zones inondables énumérées ci-dessus, il faut entreprendre certaines démarches avant de signer un compromis de vente avec un acheteur potentiel.
Avant de signer définitivement l’acte authentique, l’acquéreur voudra très certainement savoir si votre bien a déjà fait l’objet d’une catastrophe naturelle ces dernières années ou si le fleuve ou la rivière situés à proximité, ont subit un débordement des eaux hors de son lit, ou bien encore, si des infiltrations dans les caves et étages bas du logement ont déjà été observés.
Il est possible de demander à la commune un plan des zones inondables pour répondre à ces questions.
Le vendeur est par ailleurs tenu de remettre au futur acquéreur un ensemble de documents obligatoires et de déclarer les sinistres classés en "catastrophe naturelle".
Selon la loi, les "acquéreurs ou locataires de biens immobiliers situés dans des zones couvertes par un plan de prévention des risques naturels et technologiques prévisibles", doivent être "informés par le vendeur ou le bailleur de l’existence de ces risques" (article L125.5 du Code de l’environnement).
De nombreuses menaces peuvent en effet, peser sur un logement, comme les tempêtes, vents violents, inondations, crues, risques côtiers, risques géologiques, mouvements de terrain, présence de radon ou d’argile dans les sols… S’il est relativement compliqué d’en dresser une liste exhaustive, il n’en reste pas moins indispensable de les examiner avec soin, lors de la vente d’un bien immobilier.